Le parc du Château de Montcaud : un trésor symbolique

Comme nous l’avions déjà évoqué dans un de nos précédents blogs sur la transformation du Château de Montcaud, lors de notre toute première visite du château, nous nous étions retrouvés devant un portail clos par lequel nous pouvions observer un parc en friche.

Entre de bonnes mains

Il est certain que se contenter de tondre la pelouse n’allait pas suffire, il fallait qu’un professionnel intervienne et nous avons trouvé en Marc Brillat-Savarin, ingénieur forestier et architecte paysager, un partenaire à la hauteur. Non seulement il a les compétences nécessaires mais il est également pourvu d’une bonne dose d’intuition et de discernement en ce qui concerne les arbres et les plantes pour pouvoir redonner à ce lieu magique sa grandeur d’antan.

Rajeunissement du parc

Le diagnostic de cet expert a été sévère : le parc vieillissant, le réchauffement climatique et une attaque fongique nous ont obligés à abattre des arbres et une bonne partie du parc avait besoin d’être défriché. Depuis que nous sommes intervenus, près de 200 m3 de bois ont déjà été coupés. Nous avons conservé les arbres les plus vigoureux, ces derniers sont visibles de loin, bien au-delà des murs du château. Dans le sous-bois, le doux climat du sud de la France est bénéfique à la croissance des plantes et de jeunes pousses apparaissent déjà dans les trouées ouvertes du parc. A partir de ce printemps, de jeunes arbres seront intégrés au parc.

Retour aux sources

Les plans initiaux de 1892 serviront de référence pour la réalisation et la réhabilitation du parc du château. Les cheminements dégagés de toute végétation vous invitent à nouveau à une promenade et ceux qui longent les murs de la propriété constituent une piste de jogging idéale. Entre les merveilles de la faune et de la flore, le promeneur découvre un étang forestier et une grotte cachée, les ruines de l’ancienne propriété et le canal qui alimentait auparavant la filature.

Un musée dédié aux arbres

Il est possible de compter plus d’une centaine d’essences d’arbres différentes : entre les érables et les marroniers s’épanouissent également un ginkgo biloba et un séquoia. Et sur les souches de cèdres de l’Atlas centenaires abattus, il vous est possible de compter à loisir les anneaux de croissance. En y regardant de plus près, vous reconnaîtrez dans ces anneaux le nouveau logo du Château de Montcaud.